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Optimiser la rentabilité immobilière en optant pour le statut de LMNP

Optimiser la rentabilité immobilière en optant pour le statut de LMNP

La LMNP entre dans le principe de la rente non fiscalisée, et ce, à long terme. Toutefois, les investisseurs sont aussi attirés par l’absence de TVA lors de l’achat. En outre, puisque le logement sera administré par un organisme, vous n’aurez donc aucun souci de gestion locative. Pour ce qui est du rendement, celui-ci peut dépasser les 4,5% par an.

Pourquoi privilégier ce type d’investissement pour cette année 2020 ?

Investir en LMNP signifie que vous devez effectuer votre investissement sous le statut de loueur en meublé non professionnel. Le principe est d’acquérir un appartement entièrement équipé et le mettre en location. Cet appartement est situé au sein d’une résidence services. Celle-ci peut être une résidence seniors, étudiant, tourisme ou EHPAD. L’administration de la location est assurée par un gestionnaire. La durée de l’opération est comprise en 9 et 12 ans. Par ailleurs, le statut LMNP est intéressant en matière de rendement. Celui-ci est, en effet, plus élevé que celui de la location nue. Notamment, les avantages fiscaux sont associés à une rentabilité brute pouvant atteindre les 25%. Ce n’est donc pas étonnant que ce régime attire de plus en plus d’investisseurs en quête de rentabilité sur un placement locatif.

Quelles sont les conditions pour bénéficier du statut LMNP ?

Pour bénéficier de ce régime, vous devez remplir quelques conditions. Il faut noter que la location meublée non professionnelle est stipulée dans l’article 155 IV du code Général des Impôts. Il précise qu’un loueur en meublé non professionnel est celui qui ne remplit pas les critères pour prétendre au statut de la LMP. Concrètement, l’investissement peut être dans des locaux d’habitation meublés, des chambres d’hôtes, des gîtes ruraux, des résidences services ou des maisons de retraite. En ce qui concerne les loyers perçus, ceux-ci doivent être déclarés dans la catégorie BIC.

Au niveau du logement, la législation impose une liste obligatoire des équipements. Concrètement, l’appartement doit inclure tous les objets de la vie courante. Notamment, il doit prévoir un lit garni de couvertures et d’une couette, des volets ou rideaux dans les chambres. Dans la cuisine, il doit y avoir un micro-onde ou un four, un réfrigérateur, des plaques de cuisson, une vaisselle, des étagères et des ustensiles de cuisine. En outre, le logement doit disposer d’un système de chauffage, d’une salle de bains, d’une arrivée d’eau potable… Logiquement, l’équipement fait partie intégrante de l’investissement. Son prix sera additionné au coût d’achat du bien.

Le contrat de bail dans le cadre d’une location meublée non professionnel

En ce qui concerne le contrat de bail pour une location meublée non professionnelle, des contrats types sont mis à disposition des investisseurs. Leur utilisation est obligatoire. Trois types de baux sont possibles pour une location en meublé. Le premier est un contrat d’un an renouvelable tacitement. Le second est destiné à une location dans une résidence étudiante. Il s’agit d’un bail de 9 mois. Et enfin, il y a ce que l’on appelle le bail mobilité qui est un nouveau type de contrat créé par la loi Élan. Il concerne les locations aux périodes réduites, généralement de 1 à 10 mois. Ce type de contrat est destiné uniquement aux personnes qui séjournent dans le cadre d’un déplacement professionnel (mutation, mission…). Il s’adresse également aux étudiants en contrat d’apprentissage ou en stage.

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